Fra Angelico qui sgnifie le frere des anges ou le peintre des anges est né à Vicchio di Murello aux environs de 1400 et il meurt à Rome en 1455. C'était un peintre du quattrocento.
Etude de l'oeuvre : L'annonciation
Cette oeuvre a été réalisée par Fra Angelico entre 1430 et 1432. Ce tableau porte deux noms : l'annonciation ou retable du Prado.
La vierge Marie est située à droite de l'oeuvre, elle est envelopée dans un voile bleu et elle porte une robe orange ainsi qu'une auréole. Un rayon de soleil (symbolisé par une coulé de lumiere) vient directement en direction de son visage pour la mettre en valeur.
L'ange Gabriel est situé au centre de l'oeuvre, il porte une robe rouge-orangé, une auréole et il annonce à Marie qu'elle est enceinte de l'enfant Jésus.
Les deux personnages principaux ont leurs mains en croix sur leurs bustes et Marie semble être surprise.
L'architecture du bâtiment où se trouve les deux personnages est assez simple. Il se compose de piliers, de chapitaux ioniques et de voutes en berceaux : ces éléments architecturaux sont directement inspirés de l'antiquité.
Au dessus du pilier situé entre Marie et l'Ange Gabriel se trouve une statue (un buste) représentant Dieu regardant l'ange Gabriel.
Dans le jardin situé à coté du bâtiment, il y a une deuxieme scène de la bible : Adam et Eve chassés du paradis terrestre. La perspective est assez bien maitrisée malgré quelque erreur dans la porte et sur Adam et Eve.
Etude de l'oeuvre : La Résurection
Cette fresque a été réalisé par Fra Angelico aux environs de 1440 et elle se situe au couvant de San Marco à Florence.
La vierge Marie est à genoux, à gauche de l'oeuvre et elle porte un voile bleu et sous celui-ci on devine une robe blanche, elle possède également une auréole.
L'Ange Gabriel est assis sur le tombeau du Christ, il porte comme Marie une auréole et il est vêtu tout de blanc. Il semble faire un signe de bénédiction au dessus du tombeau vide.
Trois femmes sont situées à droite de l'oeuvre et elles semblent heureuse de voir que le tombeau est vide, elles portent aussi des auréoles.
Une femme habillée de rouge est située derriere le tombeau du Christ et elle semble etre entrain de pleurer en regardant le contenu de la sépulture. Vu la couleur de ces habits, il est probable que cette femme soit Marie Madeleine.
Au dessus de cette femme se trouve le Christ venant de resuciter. Il est habillé de blanc et il semble tenir un baton dans la main gauche et un autre objet dans la main droite. Il porte une auréole qui n'est pas ornée de la même façon que celle des autres personnages.
La scène se déroule dans une grotte (ou une crique), on peut déduire ceci grace au plafond qui est en pierre et au sol qui est nu. Le tombeau donne l'impression d'étre en marbre.
Dans cette oeuvre, la perspective est assez peu utilisée, mais, on peut constater qu'elle est maitrisée sur les quelques éléments qui l'utilisent (tombeau, tissu, plafond, ...).
Etude de l'Oeuvre : La descente de croix
Cette oeuvre a été réalisée par Fra Angelico entre 1432 et 1434. C'est un retable polyptique. Fra Angelico est intervenu pour completer ce retable dit de Santa Trinita qui avait été commencé par Lorenzo Monaco, son maitre, aprés sa mort survenu en 1424. Ce retable avait été commandité pour la chapelle Strozzi dans l'église de Santa Trinita par Polla Strozzi.
Les personnages dans le haut de l'oeuvre s'insèrent dans l'arcade centrale et Fra Angelico utilise les arcades latérales en y plaçant des paysages : une ville à gauche et des collines à droite.
A droite, un groupe de savants discute des symboles de la passion dont un des personnages coiffé d'un chapeau rouge montre les clous de la croix et la couronne d'épines.
A gauche, un groupe de femmes pieuses est prêtes à recevoir la dépouille du Christ pour l'envelopper dans son suaire.
Le Christ est soutenu par plusieurs personnes, dont Marie Madeleine tenant et embrassant ses pieds.
La perspective sur les personnages des premier et deuxieme plans est plutôt maitrisée alors que sur la ville et les paysages de l'arriere plan, la perspective n'est pas encore parfaite : la ville nous parait minuscule et les arbres immenses.